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leautaud - journal litteraire (essai philosophique) 1968 (france)


leautaud - journal litteraire (essai philosophique) 1968 (france)
(taille reelle)
Paul LEAUTAUD - journal litteraire (1968)

Paul

«Le mensonge compte bien plus que la vérité. La preuve : n'est-il pas répandu à bien plus d'exemplaires ?»
«Ne rentrez jamais chez vous à l'improviste : si votre femme n'est pas seule, vous l'ennuierez ; si elle est seule, vous vous ennuierez.»
«La première patrie, quand on est ici-bas, c’est la vie.»
«L'argent n'a pas d'odeur, mais la pauvreté en a une.»
«Il faut avoir diablement aimé les femmes pour les détester.»
«L'affection est un sentiment fade, c'est l'amour des gens tièdes.»
«Les hommes aiment, les femmes se laissent aimer.»
«Il n’est pas de sentences, de maximes, d’aphorismes, dont on ne puisse écrire la contrepartie.»
«Celui qui ne comprend pas qu'on puisse étrangler une femme ne connaît pas les femmes.»
«Bien mal acquis profite toujours à quelqu'un.»
[ Paul Léautaud ]

Paul Léautaud, né le 18 janvier 1872 à Paris et mort le 22 février 1956 au Plessis-Robinson, est un écrivain français. Ses dernières paroles avant de mourir auraient été : « Maintenant, foutez-moi la paix. » Une grande partie de son œuvre sera écrite sous le nom de plume de Maurice Boissard.
la vision du monde dont témoigne l’œuvre de Léautaud s’inscrit dans une tradition libertaire toute française qui dépasse les clivages droite-gauche : en ce sens, il est l’héritier de Chamfort, justement, de Molière, de La Fontaine..., et, surtout de Voltaire et Stendhal (dont il admirait « l’égotisme »), ses deux écrivains préférés.